Le suivi des patients par les acteurs médicaux est une obligation tant sur le plan légal que moral. Or, dans les services d’urgence notamment, il est d’autant plus complexe que 340 000 Québécois n’ont toujours pas de médecins de famille et font appel à l’hôpital. Or, le vieillissement de la population, les problèmes de santé croissants, les maladies chroniques représentent une charge de travail de plus en plus lourde. Quid du suivi médical dans ce contexte ?
Répondre à une obligation légale
Selon l’article 35 du code de la déontologie, le suivi du patient démarre dès lors que le médecin ou le chirurgien entre en contact avec le patient. Il effectue alors des investigations, propose un traitement, suit son efficacité et le modifie le cas échéant. Il a ainsi une obligation de moyens d’où la nécessité de prendre en charge toutes les plaintes du patient. L’objectif du suivi est alors d’éviter toute négligence de sa part.
En adoptant un logiciel de gestion de clinique complet, tout praticien œuvrant dans le même environnement peut avoir accès aux dossiers médicaux des patients tout au long de la journée, de n’importe quel terminal, saisir des données, les modifier, les consulter ou encore fixer des rendez-vous pour les revoir en consultation après leur sortie. La prise en charge des patients s’en trouve ainsi nettement améliorée.
Mieux organiser les soins
Obtenir un rendez-vous chez un praticien est de plus en plus long bien que les ressources médicales soient suffisantes au Québec. Les études sur le sujet montrent qu’en fait l’accès au soin est devenu difficile par manque d’organisation. Le médecin est en effet surchargé par des pathologies mineures qui pourraient être prises en charge par le pharmacien ou une infirmière. S’il en était soulagé, il pourrait consacrer davantage de temps au suivi des patients dont les pathologies sont plus lourdes.
Faire circuler l’information
La circulation de l’information est un enjeu de taille pour la prise en charge pluri professionnelle du patient. Non seulement elle permet d’assurer la continuité des soins, mais elle améliore aussi les rendements. Le dossier médical électronique partagé permet une meilleure coordination des soins, améliore le suivi du patient et évite les dysfonctionnements entre les différents acteurs de la santé.
La circulation de l’information et l’organisation de l’offre de soins sont les solutions les plus efficaces pour garantir au patient un suivi médical performant.