Comment ne pas faire d’erreurs quand on décide de devenir propriétaire ? Du projet à la signature du contrat de vente, le parcours est parfois semé d’embûches. Quelques étapes à ne pas négliger pour réussir votre investissement immobilier.
1) Évaluer son budget
C’est la case départ. Tomber amoureux d’une maison sans savoir si l’acquisition est à votre portée vous exposerait à beaucoup d’amertume. Votre capacité d’achat doit être calculée en fonction de vos revenus et de vos charges incontournables par votre banquier ou toute autre institution financière.
Les taux d’intérêt sont également différents d’une banque à l’autre, il faut donc prendre le temps magasiner. D’autant qu’en fonction de votre mise de fonds, il vous sera plus facile de négocier. Elle représente en effet une garantie propre à rassurer le banquier, dans l’idéal 20% du montant d’achat vous ouvriraient bien des portes.
2) Réfléchir à la nature du futur logement
Le budget déterminera vers quel bien vous orienter : un appartement, une maison, en ville ou excentré, dans quel quartier, etc.
Définissez également vos critères incontournables : le nombre de pièces, un garage, des combles aménageables, un extérieur, du neuf ou de l’ancien. Plus vous affinez votre projet, plus facile sera votre recherche.
3) Acheter au juste prix
La méthode la plus efficace à cette étape est d’évaluer le prix des biens dans le même quartier à prestations égales. Compiler toutes ces infos vous permettra d’argumenter votre négociation avec le propriétaire. En général, il est possible pour un particulier d’obtenir entre 5 et 10% de rabais sur le prix annoncé. Un courtier immobilier obtiendra sans doute plus, mais vous lui verserez des honoraires. C’est à calculer.
Dans l’ancien, le prix se négociera aussi en fonction du montant des travaux à réaliser. Il est donc recommandé de les faire évaluer. Pour sécuriser totalement votre achat, mieux vaut faire venir un inspecteur en construction, rien ne lui échappera d’autant que c’est un expert en vices cachés. Ceci dit, en cas de problème après la vente, vous aurez toujours la possibilité de vous défendre contre les vices cachés immobiliers.
Avant de faire une proposition, n’oubliez pas de vous renseigner aussi sur les taxes, elles alourdiront votre budget.
4) La proposition d’achat
Il vous revient de rédiger la proposition d’achat. Le contrat doit préciser le montant du prix négocié, le montant de la mise de fonds, le montant du prêt hypothécaire, les inclusions et exclusions prévues entre le propriétaire et vous. Mentionnez également les délais pour la signature et la prise de possession des lieux.